La mairie de Calp a approuvé lors de la séance plénière de mardi dernier les règles qui régiront les subventions et les aides à la promotion culturelle ou artistique. C’est la première fois que la formation culturelle bénéficie d’une assistance économique, à l’instar de la formation sportive.
Les subventions seront destinées à des entités, des associations et des fondations publiques ou privées de musique, danse ou arts plastiques et de la scène ou tout autre activité culturelle. Afin de financer les coûts de la formation culturelle, les activités devront être réalisées dans la commune de Calp.
L’objectif est de subventionner tout autre type d’entité ayant pris en charge la formation culturelle en tant qu’activité propre. Ladite subvention, qui diminuera le coût réel pris en charge par l’entité culturelle, devra être répercuté ou sur la qualité et la quantité de services fournis par l’entité, ou en réduisant la part payée par l’étudiant de l’entité.
Les aides doivent être destinées aux coûts pris en charge par l’entité culturelle sans qu’elles puissent en aucun cas dépasser le coût de l’activité à réaliser par le bénéficiaire, qu’elles soient considérées individuellement ou conjointement avec d’autres subventions.
Au cours du débat dont ce point faisait l’objet, aussi bien Defendamos Calpe que le Partido Popular ont déclaré que les aides doivent approfondir la réduction des coûts de formation, plutôt que la qualité du service, qui est bien plus difficile à quantifier. Paco Quiles de Defendamos Calpe a critiqué le fait que l’une des conditions figurant dans les règles soit que les entités se trouvent obligées de collaborer avec le bureau du conseiller en charge de la culture et a demandé le retrait de ce paragraphe.
De son côté, César Sánchez du Partido Popular a demandé que la situation des familles avec plus d’un enfant soit prise spécifiquement en compte, tout comme les entités exerçant leur activité dans des locaux n’appartenant pas à la mairie, entraînant un coût supplémentaire.
Le conseiller municipal en charge de la culture, Guillermo Sendra, a expliqué que « même les intéressés voient d’un bon œil le critère d’amélioration du service, alors pourquoi baisser les critères ? Nous pouvons nous charger à la fois de l’aspect économique et de la qualité ». En ce qui concerne la condition de collaborer avec le bureau municipal, le conseiller a expliqué qu’il s’agissait d’éviter que les entités subventionnées abusent ou commettent une fraude, fassent un mauvais usage des locaux ou contre-programment des activités culturelles.
Ximo Perles, de Compromís, a confié que « depuis 2011, aucun investissement n’est effectué en faveur de la formation culturelle, à l’inverse de la formation des entités sportives qui, elles, bénéficient de subventions ».