Concierto Truddy Lynn - Texas & Blues Band
Mercredi, 15 Mars, 2023 - 13:00

Calpe compte en ce moment même 42 cas actifs de violences faites aux femmes d’après ce qui a été rapporté lors de la table ronde sur la collaboration et la coordination en matière de violences à caractère sexiste, qui s’est tenue hier à la mairie de Calpe.

 

Étaient présents à la réunion : la mairesse de Calpe, Ana Sala, la conseillère en charge de l’égalité, Noelia Císcar, et les représentants de l’Unité contre les violences faites aux femmes intégrée à la sous-délégation du gouvernement, l’office public sur les violences faites aux femmes de Dénia, la Guardia Civil, la police municipale, le centre pour femmes de Dénia, l’office d’assistance aux victimes de délits de la circonscription judiciaire de Dénia, ainsi que le département d’inclusion sociale, d’égalité et de la famille de la mairie de Calpe. De plus, pour la première fois, des représentants du centre de santé et de l’établissement d’éducation secondaire Ifac de Calpe sont venus assister à la réunion.

 

Le nombre actuel de 42 cas actifs suppose une légère hausse par rapport à 2022, année au cours de laquelle 39 cas ont été enregistrés, même si ces chiffres sont très loin des 67 cas qui ont été comptabilisés il y a deux ans.

 

Au cours de la réunion, des données sur l’évolution de la situation ont été présentées et il a été constaté que le nombre de cas augmentent à certaines périodes, notamment en été (50 cas actifs ont été enregistrés en septembre).

 

Dans les cas actifs actuels, les femmes sont de 15 nationalités différentes. Quant à l’âge, la tranche d’âge principale des victimes va de 21 à 40 ans, ce qui équivaut à 59,5 %, bien que la tranche d’âge située entre 41 et 50 ans représente tout de même 19 %.

 

Lors de la réunion, les actions préventives mises en place par la mairie de Calpe ont également été abordées. Elles englobent des ateliers organisés dans les lycées, les « points violets » (puntos violeta) dans les fêtes, des actions formatrices, et d’autres encore pour prévenir la traite.

 

« Ces réunions permettent de renforcer la coordination et la collaboration entre les différentes administrations impliquées dans la lutte contre les violences à caractère sexiste afin de continuer à améliorer la prévention, la détection et l’assistance aux victimes » a souligné Ana Sala, la mairesse de Calpe.