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DÍAS 29 Y 31 DE MAYO
Vendredi, 28 Août, 2020 - 13:45
Pobla Medieval d'Ifac 2020

Le seizième chantier de fouilles archéologiques dans le gisement de La Pobla d'Ifac de Calpe, prend fin demain après un mois d’août pendant lequel six volontaires universitaires ont effectué un intense travail d’aide aux tâches du programme de consolidation préventive du terrain. Cette année, les travaux ont porté sur la documentation et la consolidation d’une série de tombes du cimetière ou nécropole d’Ifac située à côté de l’église de la ville médiévale. L’équipe technique a découvert jusqu’à 11 nouvelles tombes dans le terrain du cimetière, ce qui élève à 67 le nombre des inhumations documentées actuellement au sujet de la centaine d’enterrements localisés.

Dans ces tombes reposent les restes des peuples natifs d’Ifac, qui construisirent et occupèrent cette ville à partir de la fin du XIIIe siècle sous l’ordre du roi Jaime II et sous la domination du noble Calabrais Ruggero di Lauria, amiral de la Couronne d’Aragon et seigneur du camp fortifié de Calpe durant une bonne partie du XIVe siècle. Beaucoup d’entre eux s’étaient déplacés depuis le nord de la Couronne d’Aragon pour peupler les nouvelles terres conquises et forger les piliers de population du Royaume de Valence, germe  de ce qui est aujourd’hui la Communauté autonome de Valence.

La mairesse de Calpe, Ana Sala, a visité le gisement, avec d’autres membres de la mairie, pour connaître les progrès réalisés dans ce chantier de fouilles archéologiques. « La Pobla Medieval d’Ifac nous livre chaque année des informations d’une grande valeur sur nos ancêtres et nos origines ; c’est un des trésors de notre patrimoine municipal que nous devons protéger et mettre en valeur », a-t-elle signalé. 

Les travaux développés dans les fouilles de cette année font partie intégrante du ‘Programme de Recherche 2018-2021 du MARQ (Musée Archéologique Provincial d’Alicante)’, avec le Département d’Architecture de l’institution, parallèlement à la recherche effectuée sur ce gisement, et le protocole établi pour prévenir les contagions de la COVID-19 a été strictement suivi. Comme lors des chantiers antérieurs, depuis 2008, la participation des étudiants a été possible grâce à la convention de collaboration établie entre le Conseil Général du département d’Alicante et la Mairie de Calpe.

L’équipe du MARQ a trouvé dans les sépulcres, à côté de quelques adultes, un grand nombre de restes d’enfants, dont l’âge ne dépassait pas 7 ans. Les corps sont apparus en position allongée sur le dos, les bras entrecroisés, enveloppés dans un suaire de lin et sans aucun mobilier funéraire ou complément accompagnant leur voyage vers l’au-delà.  Dans un cas seulement, une bague en bronze a été trouvée, décorée d’une tour  crénelée, enfilée sur l’un des doigts de l’enfant enterré.

Il a été trouvé également une tombe collective où trois corps étaient déposés, qui montraient leurs restes d’une manière désordonnée. Ces tombes sont tout à fait habituelles dans le cimetière d’Ifac, produit de sa réorganisation nécessaire et continuelle dans le but de libérer de l’espace en vue d’autres enterrements.

De même, les tâches du programme de conservation préventive que réalise le département d’Architecture du Conseil Général de la province d’Alicante ont terminé avec succès les travaux de consolidation d’une dizaine de tombes se trouvant dans la zone du cimetière d’Ifac, creusées lors de chantiers antérieurs. Les objectifs sont orientés vers la conservation des fosses des enterrements, en préservant le lieu de repos éternel des anciens habitants de La Pobla, que nous considérons comme les authentiques et anonymes fondateurs d’Ifac.

La première vice-présidente et députée  chargée de la Culture, Júlia Parra, applaudit le « magnifique travail réalisé par l’équipe que dirige l’archéologue du MARQ spécialiste en histoire médiévale, José Luis Menéndez, qu’elle a encouragé à continuer ces travaux de recherche entrepris dans un des gisements clés de notre terre pour obtenir une plus grande compréhension de notre histoire ». Finalement, Parra a conclu que “ tous les restes trouvés nous ouvrent une porte vers la connaissance, que nous devons approfondir pour mieux comprendre notre passé ”.