Cette augmentation est causée, entre autres, par un plus grand nombre de dénonciations.
Le Calp compte actuellement un total de 54 cas actifs de violence de genre, ce qui représente une augmentation de 29 % par rapport à l'année dernière. C'est ce qu'a annoncé le Bureau de collaboration et de coordination contre les violences faites aux femmes, qui s'est réuni ce matin à la mairie de Calp.
La maire de Calp, Ana Sala, la conseillère à l'égalité, Itziar Doval, le conseiller à la sécurité publique, Guillermo Sendra et des représentants de l'unité contre la violence envers les femmes de la subdélégation du gouvernement, le bureau de la violence de genre de Dénia, le centre pour femmes de Dénia, bureau d’assistance aux victimes de délits du district judiciaire de Dénia, el point de regroupement familial de de Dénia, Guardia Civil, police locale, centre de santé de Calp, IES Ifach, ainsi que le département de l’inclusion sociale, de l’égalité et de la famille de la mairie de Calp ont assisté à la réunion
Selon ce qui a été commenté à la table, l'augmentation des données actives de la violence de genre est due, entre autres, à un plus grand nombre de plaintes grâce au travail de sensibilisation et de conscientisation réalisé par les différentes organisations impliquées dans la lutte contre ce fléau afin que les victimes identifient ce qu'est la violence de genre et qu'elles la dénoncent.
D'autre part, il a été souligné que sur les 54 cas actifs, le plus grand nombre correspond à des victimes âgées de 41 à 50 ans avec un total de 19 cas, suivi par la tranche d'âge entre 31 et 40 ans, avec 15 cas. En outre, une victime est mineure. Un autre fait important est que dans 22 de ces cas, l'agresseur est espagnol, qui est la nationalité avec le plus grand nombre d'agresseurs enregistrés.
L'importance de la formation continue pour tous les professionnels impliqués a également été soulignée, à la fois pour la détection d'éventuels nouveaux cas et pour contribuer à la sensibilisation des victimes afin qu'elles signalent le crime. À cet égard, la nature multiculturelle et multilingue de la population de Calp a été soulignée, ce qui signifie que dans de nombreuses cultures, la maltraitance ou tout autre type d'agression à l'encontre des femmes est normalisée.
« La réunion a été très fructueuse et a montré la coordination et la collaboration qui existent entre toutes ces organisations spécialisées dans la lutte contre la violence de genre, qui travaillent côte à côte pour mettre fin à ce problème épouvantable », a déclaré la conseillère du bien-être social, Itziar Doval, qui a souligné que le fait qu'il existe des groupes de travail « aussi professionnalisés » apporte confiance et sécurité aux victimes. Elle a également rappelé le numéro de téléphone gratuit 016, qui peut être appelé aussi bien par les victimes d'abus que par d'autres personnes ayant connaissance d'un cas de violence de genre dans leur entourage. Un numéro de téléphone qui offre une assistance en 53 langues 24 heures sur 24, 365 jours par an et qui ne laisse aucune trace sur la facture de téléphone, bien qu'il doive être effacé du registre des appels du téléphone.