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DÍAS 29 Y 31 DE MAYO
Vendredi, 20 Décembre, 2019 - 13:45

La séance plénière de la Mairie de Calpe a abordé aujourd’hui la protection du dernier terrain vierge du littoral.  Il s’agit d’un terrain situé dans l’urbanisation Manzanera, sur la côte, d’approximativement 10.000m2 avec une constructibilité de 1’2%.

Selon ce qu’a exposé le conseiller municipal chargé du Territoire, Juan Manuel del Pino, il s’agit d’un terrain constructible sur lequel une licence pourrait être demandée, raison pour laquelle il est urgent de “ouvrir un débat autour de trois possibilités : maintenir le statut actuel du terrain et concéder une licence, commencer une expropriation avec l’inconvénient économique que cela représente ou bien transporter sa constructibilité à d’autres zones de la même urbanisation La Manzanera.” Cette dernière possibilité, défendue par le gouvernement local, entraînera une  requalification de zones vertes et dotationales dans la Manzanera pour y transposer l’exploitation et augmenter la constructibilité des terrains qui sont encore à construire.

Tous les groupes de l’opposition  ont voté contre l’option de transporter la constructibilité à d’autres zones. Le porte-parole de Defendamos Calpe, Paco Quiles, a fait remarquer qu’il manquait un dossier de viabilité économique et qu’il y avait dess inconnues autour des titres de propriétaire des terrains.  De son côté, le porte-parole de Compromís, Ximo Perles, a plaidé pour l’expropriation pour sauver le terrain “afin d’éviter de transporter la constructibilité d’une zone à une autre, nous ne partageons pas l’idée d’urbanisme sans aucun frais”.

Le porte-parole du groupe socialiste, Santos Pastor, a misé sur une révision du Plan Général, parce que “avec cette proposition, nous condamnons les quelques zones vertes et dotationales de la Manzanera” et il a proposé l’ouverture d’une étude d’expropriation forcée.

Le Conseiller municipal chargé du Territoire, Juan Manuel del Pino, a fait remarquer “le besoin d’être pragmatiques, nous connaissons les caisses de la municipalité et nous devons chercher des solutions plus réelles que l’expropriation”. La mairesse, Ana Sala, a signalé que “ce que nous ne voulons pas, c’est ne rien faire, nous ne sommes pas disposés à payer pour ce sol parce qu’il existe d’autres propriétaires d’autres terrains qui attendent aussi une solution, espérant que la Mairie les paiera”. Finalement, le  conseil municipal a approuvé la proposition de déplacer la constructibilité de ce terrain vers d’autres zones alors que l’opposition a voté contre.

D’autre part, la séance plénière a approuvé le dossier de confirmation des frais pour un montant de 225.312,80 euros correspondant à un paiement à la Croix Rouge pour le service de transport sanitaire. La mairesse, Ana Sala, a signalé que “nous ne pouvons pas arrêter de prêter ce service d’ambulance même si cela n’est pas de notre compétence, il s’agit d’une compétence de la Generalitat mais elle ne nous délègue pas cette compétence ni ne prend en charge la carence du service de transport sanitaire que subissons dans la commune”.

Le Conseil municipal approuvé aussi la confirmation des frais pour un montant de 400.261,20 euros se référant au transport de résidus a la planta de Campello. Le contrôleur municipal a informé que “la Mairie a réalisé l’appel d’offres pour le service de transport de résidus mais l’un des soumissionnaires a présenté un recours et nous sommes bloqués jusqu’à ce qu’un jugement soit rendu, mais le service doit continué à être prêté.   

Finalement, le Conseil municipal approuvé aussi, avec les voix du conseil municipal, un dossier de reconnaissance extrajudiciaire d’obligation pour un montant de 76.659,87 euros.