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DÍAS 29 Y 31 DE MAYO
Mardi, 14 Juillet, 2020 - 14:15

Le Conseil municipal de Calpe réuni en séance plénière hier après-midi a donné son accord en comptant sur les voix de tous les groupes politiques avec le rapport environnemental et territorial stratégique relatif à la modification D-14 du PGOU (Plan général d’Urbanisme) par lequel sont modifiés les paramètres de constructibilité dans les secteurs de Morelló, Ifach, La Fossa et Saladar. Le Conseil Municipal s’est prononcé de façon favorable sur ce rapport, après avoir consulté différents organes municipaux (les services municipaux chargés du Commerce, de l’Egalité, la Police Locale…) et supra-municipaux (la Direction Générale des Côtes, la Confédération Hydrographique du Júcar…) qui ont donné leur accord à ce sujet.

 

Cette étape accomplie, le processus continue et les démarches qui restent sont la présentation du rapport au Service Territorial de l’Urbanisme, sa publication dans le DOGV (Journal Officiel du Gouvernement Autonome de Valence) et une période d’exposition publique pour qu’il soit approuvé de façon définitive. 

 

De cette manière s’établissent de nouveaux paramètres qui aideront à homogénéiser le type et  l’ampleur de la construction dans ces secteurs. “ Il s’agit d’homogénéiser le paysage urbain de Calpe, pour que ne soient pas construites sporadiquement de grandes tours ”, comme l’a fait remarquer le conseiller municipal chargé de l’Urbanisme et du Territoire Juan Manuel del Pino. Et il a ajouté que grâce à cette modification un projet de 32 étages n’a pas pu être réalisé et qu’il a été transformé en deux bâtiments de 15 étages ; de même, un autre projet près du port, de 32 étages est devenu un projet de deux tours de 19 étages, qui s’homogénéisent ainsi avec les édifices voisins “ qui se maintiennent dans les 17 et 18 étages. ”

Le débat a tourné ensuite autour de la question de la protection des thermes de Baños de la Reina puisque ces nouvelles mesures urbanistiques suppriment la non limitation du nombre d’étages à El Saladar qui avait été approuvée pendant la précédente législature dans le but d’étendre à cette zone les droits urbanistiques des propriétaires du gisement archéologique. 

 

Sur la protection des thermes de ‘Banys de la Reina’, qui ont été postérieurement déclarées Bien d’Intérêt Culturel par le Gouvernement Autonome de Valence, Del Pino a signalé que le Ministère Régional de la Culture porte  “ beaucoup d’intérêt ” à la conservation de cette zone archéologique et qu’il est conscient du fait que la compensation aux propriétaires est encore un sujet à résoudre. Et il a avancé que la mairie est dans l’attente de recevoir des instructions concrètes pour la rédaction d’un plan spécial du gisement. La mairesse, Ana Sala, pour sa part, a demandé au Gouvernement Autonome de s’impliquer pour pouvoir trouver la façon de compenser les propriétaires et de protéger ce gisement. 

 

Dans la séance plénière ont été débattus d’autres points à contenu urbanistique comme le programme d’actions pour la construction d’un édifice de 19 étages et le projet de nouvelle parcellisation de la zone où celui-ci sera situé dans la rue Ponent, 2 à La Calalga, cela ayant été approuvé avec les voix pour de l’équipe du gouvernement municipal et les voix contre de l’opposition. 

 

Il s’agit d’un terrain de 2.430 mètres carrés dans lequel la Mairie a des droits urbanistiques sur 792 mètres, puisque le PGOU de 1998 a qualifié de constructible toute la surface du terrain original. Les nouveaux propriétaires du terrain  reconnaissent dans leur proposition que ces 792 mètres appartiennent à la mairie, ils cèdent à celle-ci une place publique et une route et, de plus, ils compensent le profit qui revient à la mairie avec approximativement un million d’euros. En même temps, comme elle dispose des 2.400 mètres carrés, l’entreprise gagne en constructibilité et elle pourra donc construire un édifice plus large – plus concrètement, dans la construction elle pourra disposer de mille mètres carrés de plus de couverture. 

 

Le porte-parole de Defendamos Calpe, Paco Quiles, a signalé que “ il y a ici la possibilité d’éviter que dans cette partie du village qu’est La Fossa augmente la constructibilité, produisant une saturation plus importante dans une zone déjà saturée ”. 

 

Le porte-parole de Compromís, Ximo Perles, a critiqué la réfutation des allégations présentées au projet et il a affirmé qu’il considère qu’il existe une ségrégation dissimulée du sol dans cette opération. “ Si on divise un terrain et qu’on fait une utilisation exclusive et rédhibitoire des deux parties et que même pas la partie de la mairie a une quote-part de l’édifice, à mon avis c’est une ségrégation, cependant ce n’est pas présenté comme une ségrégation mais comme un indivis, aux effets de pouvoir vendre cette constructibilité au promoteur ”, a-t-il manifesté. 

 

Le conseiller municipal du parti socialiste, Marco Bittner, a  insisté aussi sur l’idée qu’il s’agit d’une zone saturée et il a ajouté que: “ il semble que la Mairie travaille plus pour ce constructeur que pour l’intérêt général ”.

 

Le conseiller municipal chargé de l’Urbanisme et du Territoire, Juan Manuel del Pino, a rappelé que le régime juridique de ce terrain est aujourd’hui le PGOU de l’année 98 et que celui-ci répond à une constructibilité de 2.430 mètres carrés “et tous constructibles”. Et il a signalé que l’équipe du gouvernement municipal accepte la proposition de l’entreprise au lieu d’une autre option qui pourrait être celle d’entreprendre une modification ponctuelle du PGOU qui convertirait à nouveau en route le terrain de la Mairie. 

 

“ Nous devons tenir compte du fait que nous allons recevoir une place publique terminée et une route qui va à la promenade publique terminée qui ne nous coûte pas un seul euro et, en plus, nous allons recevoir un million d’euros. Nous obtenons un bénéfice public ; il est normal aussi que le promoteur en tire en même temps son propre bénéfice ”, a-t-il indiqué.

 

Un autre des points à traiter qui a suscité un débat dans la séance plénière a été la proposition de résolution présentée par le PSOE et Compromís pour demander la disqualification des secteurs Ràfol I et II, Feliu I et II et Garduix I et II, soutenus par un rapport des services techniques municipaux qui établit que la Mairie peut disqualifier ces terrains sans responsabilité patrimoniale et économique, proposition qui a été  soutenue par Defendamos Calpe.  

 

Pour sa part, l’équipe du gouvernement municipal, qui dans cette même séance plénière  avait informé sur la consultation publique qui a été ouverte en ce qui concerne le futur urbanistique de ces secteurs, a mis en évidence que c’est maintenant le moment de recueillir l’opinion des citoyens à ce sujet et qu’après l’été cette équipe du gouvernement municipal étudiera avec l’opposition  les différentes options qui pourraient être proposées. Juan Manuel del Pino a précisé, de plus, qu’avant d’approuver tout instrument urbanistique, il faut faire une consultation préalable et donc “ nous respectons la loi ”. 

 

“ L’option de l’équipe du gouvernement municipal est sensée, raisonnable et tout à fait responsable ; nous ne pouvons pas nous précipiter, il faut voir les choses dans leur juste mesure et peser le pour et le  contre ”, a signalé la mairesse qui a dit que à part la disqualification il existe d’autres possibilités d’actions en ce qui concerne ces secteurs.