La mairie de Calp a adjudiqué cette semaine les travaux de parachèvement de la route J, pour connecter la portion I à la portion VI, qui relie l’avenida de la Generalitat Valenciana à l’avenida Casa Nova et Vall de Laguart. Les travaux ont été adjudiqués à la société Pavasal pour un montant de 2 158 254 € et un délai d’exécution de 12 mois. Le chantier peut compter sur une aide du conseil général d’Alicante de 662 923 euros, issue du plan d’investissements et de financement.
Cette route presque terminée reçoit le nom de Felipe VI. Elle est essentielle pour déplacer la circulation routière de la zone des plages vers la route nationale sans passer par les avenidas Ejércitos Españoles et Diputación, ce qui décongestionnera la circulation dans le centre-ville.
La portion 6 de la route J, l’une des initiatives les plus conséquentes en matière d’urbanisme pour la mairie de Calp, représente le dernier segment de 650 mètres d’un projet en cours, initialement lancé dans le cadre du plan général de 1989. Cette portion améliorera la connexion entre l’avenida Casa Nova et l’avenida Rumanía, et servira de rocade pour arriver à la zone des plages sans passer par le centre-ville.
Les travaux de la route ont avancé au fur et à mesure des années. Ainsi, en 2020, la première portion, celle qui commence au rond-point de l’avenida de la Generalitat et se termine au Gargasindi, ouvrait à la circulation. Le plan original a pris du retard à la suite d’un rapport de la Confédération hydrographique du Júcar qui requérait la réalisation de travaux d’évacuation des eaux pluviales. Après avoir adapté le projet et reçu l’aprobation de la CHJ, la mairie a adjudiqué la phase VI.
« La route J est une infrastructure très importante : c’est en quelque sorte la rocade de Calp qui contribuera à la croissance et au développement de la ville. Elle jouera un rôle crucial dans le décongestionnement de la circulation au niveau des plages puisqu’elle soulagera le flux routier sur les voies très empruntées comme les avenidas Ejércitos Españoles et Diputación. Il s’agit d’un processus historique qui s’achève après plusieurs années de gestion et de travail » a souligné Juan Manuel del Pino, conseiller en charge de l’urbanisme et des infrastructures.